“Notre vie, jour après jour, dépasse de beaucoup les limites de notre conscience et, sans que nous le sachions, la vie de l'inconscient accompagne notre existence”

Jung - Ma vie.

 

L'essentiel de la démarche analytique Jungienne repose sur la rencontre de l’écoute et de la parole, à la fois de l’analysant et de l‘analyste. Cet entrecroisement  constitue la base de la relation analytique. Dans le cadre de la rencontre analytique, tout peut se dire, tout peut s’entendre.

 

Mais c’est surtout « l’autre en soi » qu’il convient d’écouter. Cet autre qui peut prendre le visage de la peur, de la perte, d’un malaise relationnel, d’une déprime, d’une colère irrépressible, d’une douleur parfois physique…de ce symptôme qui entraine de la souffrance psychique.

 

« Dis-moi pourquoi je me sens si mal »

 

La démarche jungienne considère que le symptôme, quel qu’il soit, a toujours quelque chose à dire, à enseigner, si on l’écoute avec attention.

 

Le rôle de l’analyste est d’aider à cette compréhension, notamment par une attention aux rêves qui vont survenir et ponctuer les rencontres. Alors la parole de « l’autre en soi » pourra apparaitre et, par le travail en séance, être comprise.

 

C’est cette nouvelle compréhension qui mène à un apaisement des tensions tout en élargissant et en transformant la personnalité. Jung avait l’habitude d’ajouter « deo concedente ».

 

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